Kaboul-Quebec?
En reponse a Gil Courtemanche Le Devoir ce week-end, 13-14 mai 2006.
Je préfère être catalogué d'idéaliste-pacifiste que de supporter un conflit armé. J'étais très déçu de lire votre article ce samedi, vous tirez dans tout les sens, sans jamais faire mouche! Tout comme j'ai été déçu d'entendre parler M. Duceppe dans l'éventualité d'une armée québécoise, aussi petite serait-elle. Nous n'avons pas besoin d'armée il y en a déjà beaucoup trop!
J'opterais plutôt pour l'élaboration d'un programme de formation de médiateur international. Qu'auraient accompli 200 médiateurs dotés de logistique et non de chars d'assaut? Auraient-ils pu convaincre les milices de déposer les armes? Ces médiateurs que nous aurions déplacés en Afghanistan, seraient-ils sortis devant l'ONU après deux semaines seulement en disant; "Nous devons encadrer/légaliser la culture de l'opium ". Je doute fort que les soldats puissent régler le problème, ils sont un remarquable diachylon. Mais des gens qui auraient reçu une formation et ne travaillant pas sous la pression d'intérêts économiques quelconque seraient plus aptes à relever le défi. Pourquoi la Tasmanie cultive l'opium, mais non pas l'Afghanistan? Puisque vous parlez d'héroïne, mais seulement pour dire que les prix sont bas à Montréal... Je demande des solutions et non des diachylons (plaster).
Selon M.Courtemanche, notre sécurité et notre prospérité économique sont menacées par tous ces conflits africains ou asiatiques. Quand allons-nous écrire de facto "économie dévastatrice "! Nous envoyons nos propres soldats là-bas, faire les frais, de notre prospérité économique. Cette économie dévastatrice est coûteuse non seulement en vie humaine, mais en vie nature. Cette économie detruit a un rythme de 30% plus d'émissions par rapport a 1990 selon Kyoto, 2005 fut une année record de température moyenne de la terre, le grec était de mise pour nommer les ouragans, et ainsi de suite, la liste est longue, mais non ça reste encore complexe n'est-ce pas? Oui en effet ça devient de plus en plus complexe de dire que nous n'avons pas notre part de responsabilité dans ces conflits africains ou asiatiques. Lorsque vous évoquez; " Je veux bien que la guerre 1914 ait été perçue comme la guerre de Grande-Bretagne, encore que la réalité fut plus complexe". C'est dans cette complexité que je demande comment nous justifions nos actions militaires dans le cadre de "mission historique"? Notre démocratie sert nos intérêts économiques et ces intérêts économiques ne servent pas toute la population d'où ce vide politique pointant son nez en occident.
En attendant mes médiateurs et tous mes autres beaux projets pour une société différente, respectueuse, je vais aller me faire cataloguer par tous ces gens qui cherchent le simple, le complexe...
Mon idéalisme manquera sûrement le bateau, mais la réalité nous rattrapera et nous pouvons toujours nous mettre la tête dans le sable et dire que c'est complexe... mais cessons d'exploiter et nous aurons un grand pas de fait!
Mathieu pour Royimages
Je préfère être catalogué d'idéaliste-pacifiste que de supporter un conflit armé. J'étais très déçu de lire votre article ce samedi, vous tirez dans tout les sens, sans jamais faire mouche! Tout comme j'ai été déçu d'entendre parler M. Duceppe dans l'éventualité d'une armée québécoise, aussi petite serait-elle. Nous n'avons pas besoin d'armée il y en a déjà beaucoup trop!
J'opterais plutôt pour l'élaboration d'un programme de formation de médiateur international. Qu'auraient accompli 200 médiateurs dotés de logistique et non de chars d'assaut? Auraient-ils pu convaincre les milices de déposer les armes? Ces médiateurs que nous aurions déplacés en Afghanistan, seraient-ils sortis devant l'ONU après deux semaines seulement en disant; "Nous devons encadrer/légaliser la culture de l'opium ". Je doute fort que les soldats puissent régler le problème, ils sont un remarquable diachylon. Mais des gens qui auraient reçu une formation et ne travaillant pas sous la pression d'intérêts économiques quelconque seraient plus aptes à relever le défi. Pourquoi la Tasmanie cultive l'opium, mais non pas l'Afghanistan? Puisque vous parlez d'héroïne, mais seulement pour dire que les prix sont bas à Montréal... Je demande des solutions et non des diachylons (plaster).
Selon M.Courtemanche, notre sécurité et notre prospérité économique sont menacées par tous ces conflits africains ou asiatiques. Quand allons-nous écrire de facto "économie dévastatrice "! Nous envoyons nos propres soldats là-bas, faire les frais, de notre prospérité économique. Cette économie dévastatrice est coûteuse non seulement en vie humaine, mais en vie nature. Cette économie detruit a un rythme de 30% plus d'émissions par rapport a 1990 selon Kyoto, 2005 fut une année record de température moyenne de la terre, le grec était de mise pour nommer les ouragans, et ainsi de suite, la liste est longue, mais non ça reste encore complexe n'est-ce pas? Oui en effet ça devient de plus en plus complexe de dire que nous n'avons pas notre part de responsabilité dans ces conflits africains ou asiatiques. Lorsque vous évoquez; " Je veux bien que la guerre 1914 ait été perçue comme la guerre de Grande-Bretagne, encore que la réalité fut plus complexe". C'est dans cette complexité que je demande comment nous justifions nos actions militaires dans le cadre de "mission historique"? Notre démocratie sert nos intérêts économiques et ces intérêts économiques ne servent pas toute la population d'où ce vide politique pointant son nez en occident.
En attendant mes médiateurs et tous mes autres beaux projets pour une société différente, respectueuse, je vais aller me faire cataloguer par tous ces gens qui cherchent le simple, le complexe...
Mon idéalisme manquera sûrement le bateau, mais la réalité nous rattrapera et nous pouvons toujours nous mettre la tête dans le sable et dire que c'est complexe... mais cessons d'exploiter et nous aurons un grand pas de fait!
Mathieu pour Royimages